mercredi 11 novembre 2009

C'est pas pour dire, mais...

... mais je crois que la roue tourne, que la pluie en flaques a lavé son pneu crotté, et qu'elle nous écrase et nous emporte sur la route du succès.

Adrien est à cette heure-ci au "Café de Paris" habillé en pingouin magnifique et saluant les clients (okyakusama) en faisant frétiller sa moustache dans un "Bienvenue!" accordéonné, une baguette sous chaque bras et servant les camemberts perché sur le guidon d'un vélo à rayures qui sonne la marseillaise dans chaque virage.
De mon côté, beaucoup bien moins lotti, J'ai fait dimanche ma grande entrée dans le monde de la restauration puisque j'ai été engagé comme serveur au "Satin Doll", sombre et cosy bar de jazz, ambiance verte, noire et bois. J'y suis contraint d'avoir la classe avec mon gilet de serveur brodé au sceau de la maison, maniant le plateau le plus banalement du monde sans faire la joie aux clients (okyakusama) d'un éclat de verre sur le sol ou d'une tache sur leurs beaux habits, gérant la musique avec la froideur d'un chef d'orchestre allemand hémiplégique entre deux sets de piano-voix en live par l'un de ces groupe jazzy désespérément célèbres et satisfaits... Et puis mon patron, oh la la qu'il est collant, il a fallut avant-hier que je l'accompagne et sa femme et son platement mignon petit garçon Takeshi à Kyoto, bourgade honteusement éloignée et vieillotte. Comme si ça n'était pas encore assez ennuyant, il a tenu à me faire goûter (à ses frais, Bouddha merci) les chiures de la meilleure cuisine du coin, des légumes sur-frais, du O-tofu sur-fondant, des crevettes sur-panées...
Bon je vous montre les photos mais bon pfouuuh...

Das ist nicht zu sagen, aber ... ich denke, dass sich das Rad dreht sich Pfützen, der Regen seinen schmutzigen Reifen gewaschen, und es überkommt uns und nimmt uns mit auf den Weg zum Erfolg.


Adrian ist zu dieser Zeit im "Café de Paris" Pinguin im schönen gekleidet und freundlich Kunden (okyakusama) von zappelnden seinen Schnurrbart in einem "Welcome!" Akkordeon, ein Baguette unter dem Arm und Kuchen serviert saß auf der Lenkstange eines Fahrrades vor Kratzern, die Ringe, die Marseillaise in jeder Ecke.

Von meiner Seite, viel weniger Lotti, Sonntag habe ich meine großen Einstieg in die Welt von Restaurants, da ich als Kellner im "Satin Doll" angestellt wurde, dunkel und gemütliche Jazz-Bar, Ambiente grün, schwarz und Holz . Ich bin gezwungen, mit meiner Klasse Server müssen mit dem Siegel des Hauses bestickte Weste, Umgang mit dem Board als üblich in der Welt, ohne dass die Kunden zufrieden zu stellen (okyakusama) ein Stück Glas auf dem Boden oder d 'ein auf ihren besten Kleidern Flecken, Live-Musik-Manager mit der Kälte ein deutscher Dirigent gelähmte zwischen zwei Gruppen von Klavier und Gesang von einer dieser Gruppen verzweifelt berühmten Jazz und zufrieden ... Und dann mein Chef, oh la la es ist klebrig, dauerte es bis gestern, dass ich ihn begleiten und seine Frau und dumm cute boy Takeshi in Kyoto, schmählich abgelegenen Dorf und quaint. Als ob das nicht schon ärgerlich genug, nahm er mich nach Geschmack (auf seine Kosten, ich danke Ihnen Buddha) die Exkremente der besten Kochnische, Gemüse, frischen Tofu-O-on-Basis, die Garnelen-paniert ...

Nun, ich zeigen Ihnen die Bilder ... aber gut pfouuuh


mon boss et son gosse:



le temple Daikakuji (mmmmh):

 



Voilà boarf.... La fortune arrive. Comme c'est grisant.

Ja, das Glück kommt. Na ja.

Deutsche Okyakusama, tut mir sehr Leid wegen die schlechte übersetzung jedes Mal, aber ich traue mich jetzt nicht mehr so, grosse Texte auf Deutsch zu schreiben... Aber vielleicht später wenn ich viel Zeit und Mut habe, mache ich es ganz gut.

6 commentaires:

  1. Pfffff....
    Même pas on vous envie,
    même pas qu'on est dégoûtés d'être ici dans ce beau pays que vous avez si dédaigneusement abandonné pour aller manger du poisson cru alors qu'on en a ici aussi si on veut.
    Même qu'on se dit pas que vous êtes deux chanceux de la life et qu'on aimerait bien nous aussi faire les pingouins en
    gilet brodé dans des bars cosy et branchés où la clientèle boit de l'Evian parce que "Oh c'est trop chic la France" (avec l'accent nippon en plus bien sûr).
    Même qu'on pense pas du tout à vous et que d'abord on se dit pas que vous l'avez bien mérité. Voilà.
    Bon je vais me resservir un verre de ce délicieux Gigondas de derrière les fagots, avec une petite tranche de bon pain frais de chez le boulanger et du bon fromage bien de chez nous dessus.
    Même qu'on aime pas le saké d'abord....

    Bises quand même from Montpellier.
    Hélène.

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  2. Je ne citerai pas le célébrissime et ô combien truculent Michel Sardouille, un ami de Groland, qui un jour, dans son salon chanta :
    au boulot les feignasses, à la maison les pétasses, pour les clodos plus de vinasse, la rupture, faut qu'on la fasse, mais on la fera tranquillou, comme on épile son minou....
    Voila, c'était pour vous souhaiter bonne chance dans le merveilleux monde du travail.....et putaing et moi avec les diplomes que j'ai et celui que je suis en train de passer j'en n'ai même pas du travail ouiiinnn!!!!je crois que je vais m'exiler moi aussi à force lol!
    a plucheuh!

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  3. Hélène je t'aime. Ne vois-tu pas que tu te fourvoies avec un barbu qui a emprunté ses cheveux pour fournir la faible toison de sa gorge...? Je ne dirai que cette imposture et tairai les autres, aussi ostensibles soient-elles, à l'image de ce sourire rayonnant, trop racoleur pour être honnête.

    Maxobrute, ... Viens donc! Les hi-ho-hi ni-hon n'attendent que ta truelle (allitération, assonnance).

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  4. Tu me manques petite Hélène, viens vite! et achète de la sangria au passage que je puisse enfin avoir mal à la tête le lendemain!!
    Bisous!!!!!

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  5. quoi aieaieaie? qui a coché aieaieaie? j'l'ai rattrapé, après, le petit! :)

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